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Sept arguments contre les antivirus gratuits


“Je téléchargerais bien un programme gratuit d’internet." Voilà une opinion que de nombreux resellers entendent quand ils présentent à un client un programme de sécurité indispensable lors de l’achat d’un nouveau laptop ou pc. Quels arguments vont convaincre un client de sortir avec un programme payant?

Un regard sur le hit-parade des téléchargements dit tout ce que l’on doit savoir: beaucoup d’utilisateurs confient la sécurité de leurs précieuses données à des programmes gratuits tels qu’AVG, Avira et Avast. Evidement, en tant que reseller, vous faites souvent chou blanc quand vous présentez une suite de sécurité à un client qui vient d’acheter un nouveau laptop.

Dommage pour vos affaires: les produits de sécurité vous donnent la chance d’avoir une marge récurrente. Mais pour le client, un programme gratuit a plus d’inconvénients que ce que l’on pourrait croire à première vue. Cela revient à convaincre ce client des désavantages des logiciels gratuits et des avantages d’un produit commercial. Quels arguments allez-vous développer? Nous avons demandé à trois experts en matière de sécurité: Eddy Willems, security evangelist chez Kaspersky, Jan Van Haver, country manager Benelux chez G Data, et Jean Loyens, CEO de Cherub, le distributeur spécialisé.

Rien n’est jamais complètement gratuit
Les antivirus, pare-feux, antispyware, rootkitscanner, protection de navigateurs, … on trouve toutes sortes de programmes gratuits sur internet. Séparément, bien sûr, et ceci montre bien la vulnérabilité de ce qui est gratuit. Jan Van Haver: "Les programmes gratuits ne protègent jamais contre toutes les menaces internet. Le plus souvent, il s’agit de solutions contre certains types de virus, mais pas contre tous."

Résultat, on se croit en sécurité en installant un antivirus gratuit. "Ces programmes peuvent en soi être bons, mais je n’ai jamais vu une suite complète gratuite" affirme Eddy Willems. "Un programme gratuit vous donne en d’autres mots une image irréaliste de la sécurité. Vous allez peut-être faire des choses pour lesquelles vous n’êtes pas protégés. Seuls des utilisateurs chevronnés peuvent parfois se protéger convenablement en installant plusieurs produits. Un utilisateur normal et d’ailleurs même un utilisateur expérimentés ne peuvent pas évaluer toute l’étendue des dangers."

Le gratuit est moins avancé
On ne peut pas dire que les programmes gratuits soient mauvais, mais "pas mauvais" est-il suffisant pour suivre l’évolution rapide au pays des malware? Non, dit Eddy Willems: "La plupart des versions gratuites n’utilisent pas de techniques spéciales et sont purement basées sur la reconnaissance des signatures. Cette technique seule n’offre aucune garantie de sécurité totale. Les mises à jour arrivent aussi dans certains cas moins régulièrement."
 

“Mieux vaut un antivirus gratuit que rien" dit Jean Loyens. "Mais vous pouvez aussi vous poser des questions sérieuses sur des aspects importants comme les mises à jour automatiques des logiciels, de la bibliothèques de malwares et de scans automatisés. Souvent, les programmes gratuits restent sur la touche. Certains programmes gratuits ne sont pas en mesure de supprimer les virus découverts ou de restaurer des fichiers corrompus." De l’avis de Jan Van Haver, les programmes gratuits ne suffisent pas. "Les programmes gratuits ont souvent de bons résultats pour détecter une certaine catégorie de malware. Il s’agit le plus souvent des formes les plus traditionnelles qui sont connues depuis longtemps et ne représentent plus la principale menace. Les programmes gratuits sont par contre moins forts quand il s’agit de découvrir les nouveaux types de menaces qui représentent un danger beaucoup plus grave." A l’aide d’exemples, J. Van Haver signale le "scareware". Il s’agit d’un type de malware assez récent et très actif en ce moment qui fait croire au consommateur que son ordinateur est infecté pour ensuite lui vendre une solution assez chère. Cette dernière est en ligne et se paie avec une carte de crédit ce qui permet en outre aux pirates de les exploiter ou de les revendre."

Si le client est une petite entreprise, les programmes gratuits finissent rapidement par montrer leurs limites. Eddy Willems: ‘Le client va vouloir tout régler en central – ou parfois à distance. Cela n’est pas possible avec les versions gratuites."

Le gratuit demande plus de réflexions
C’est le premier argument, mais il demande un peu d’explication: si vous voulez installer toutes sortes de produits gratuits pour avoir une protection complète, vous devez avoir les connaissances techniques nécessaires, faire le travail requis (installation, mises à jour). C’est également une source de problèmes. Ce n’est pas le genre de choses que l’utilisateur moyen peut faire.

Jan Van Haver illustre cette argumentation. "Dans la presse professionnelle, on a vu se former dernières années le consensus que les antivirus gratuits ne sont pas suffisants pour protéger votre ordinateur. Pour être bien protégé, le consommateur doit dans ce cas trouver lui-même un antivirus, un pare-feu, un programme antispam, etc. Ceci exige de grandes connaissances en la matière, et cela sans parler du risque de conflits entre ces programmes ou avec d’autres logiciels. Pour le consommateur, une bonne sécurité, c’est un programme que vous installez une fois et dont vous devez vous occuper le moins possible par la suite."

“La plupart des clients ne sont pas des spécialistes, mais simplement des utilisateurs" affirme Jean Loyens. "En tant que reseller, on peut réagir facilement en leur signalant les risques de bidouiller le pc. Présentez alors une suite payante qui enlève tout souci au client: toujours à jour, vous n’oubliez jamais rien et ne pouvez rien faire de mal."
 


Le gratuit ne donne pas d’assistance

Si un jour vous avez une panne et que vous avez besoin d’une assistance, vous allez tout de suite voir la différence entre le gratuit et un produit payant. "Le support d’un programme gratuit? N’y pensez même pas" dit sans détours Eddy Willems. "C’est un vrai problème parce que c’est au moment le plus difficile que vous avez besoin d’assistance."

"Rendez-vous bien compte qu’avec un programme gratuit, vous n’aurez pas de réponse à vos questions ni d’aide pour vos problèmes" insiste Jean Loyens. "Chez nous par contre, il y a un support gratuit par e-mail, par téléphone – au prix d’un appel normal – et on assiste le client dans sa propre langue."

Le gratuit est aussi bon, ce n’est pas possible
Le gratuit est trop beau pour être vrai, there is no such thing as a free lunch, … Il existe toutes sortes de formulations pour dire ce que tout le monde sait: il doit y avoir une différence de qualité entre le gratuit et le payant.

Jan Van Haver le dit ainsi: "Les producteurs d’outils antivirus gratuits vendent également des versions payantes de leurs produits. Il va de soi que les versions payantes disposent de davantage de possibilités. C’est une façon pour les éditeurs d’admettre que leurs versions gratuites n’offrent pas une protection suffisante contre toutes les menaces. Partir de l’idée que vous êtes aussi bien protégé avec un programme gratuit qu’avec un logiciel payant me semble un peu naïf. Le développement de logiciels de sécurité de bonne qualité implique la participation de nombreuses personnes et elles ne travaillent pas pour rien." Eddy Willems a une formule courte et percutante: "Un programme gratuit n’est qu’un argument commercial en faveur d’un programme plus complet du même éditeur. C’est un fait historique, mais c’est la dure réalité."

Jean Loyens donne une argumentation bien connue: "Si les programmes gratuits étaient aussi bons que les programmes payants, pourquoi aurait-on encore besoin des payants?"
 


Un petit prix pour vos données précieuses

Le gratuit est bien sûr imbattable, mais il n’empêche que l’on peut souligner qu’une protection robuste ne vous ruinera pas. Et que le client est beaucoup plus tranquille.

“Un programme payant est-il si cher?" se demande Eddy Willems avec emphase. "Environ 40 euros par an pour une sécurité complète qu’il faut considérer comme une assurance." "Disons encore que ce petit prix n’est pas proportionnel à la protection de toutes les données précieuses comme les photos de famille, les fichiers musicaux, etc" ajoute Jean Loyens. J. Loyens donne encore ce conseil: "Le reseller peut bien sûr aussi faire un prix total pour le pc ou le laptop comprenant un logiciel payant. Ou mieux encore: comme élément d’un ensemble comprenant une souris, un clavier, un sac de transport etc. Le client ne se plaindra pas."

Proposez des services en plus
Donnez au client un coup de pouce dans la bonne direction en lui présentant des services supplémentaires s’il accepte de payer pour la sécurité. L’utilisateur moyen préfère ne pas devoir s’occuper des tâches d’installation. Jean Loyens: "Y a-t-il une version provisoire d’un produit sur le pc et faut-il d’abord la supprimer? Dites que vous faites toutes ces tâches pour vos clients et que vous allez installer pour lui le programme payant. Le client refuse-t-il un produit payant? Assurez-vous qu’il y ait une version d’essai sur le pc et suggérez-lui de revenir après la période d’essai pour acquérir une version payante. Des services comme "Je le fais pour vous et je vais examiner votre pc", cela marche."
 

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