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La plupart des resellers négatifs sur l’action Start2surf

L’action Start2surf@home du gouvernement fédéral n’est pas vraiment appréciée par les resellers IT belges. Ceux que nous avons contacté craignent d’abord les faibles marges et ensuite les clients mécontents auxquels ils pourraient être confrontés.

La plupart des pliantes portent sur les marges. Un reseller ne ferait que 20 euros de mage sur les modèles les meilleurs marchés de la gamme, ce qui serait juste suffisant pour payer les frais de transport. “En tant que magasin TIC de qualité, nous tentons d’offrir plus au client que simplement lui vendre un produit”, explique Sven Maes de SMCit. “Nous fournissons des explications, nous les aidons s’ils ont des problèmes, nous faisons de la préinstallation d’appareils…. Cela coûte de l’argent, et nous ne pouvons pas le récupérer avec des marges aussi minces.” C’est pourquoi SMCit ne propose que les modèles les plus chers.
 
C’est le même son de cloche chez Mike Veeckmans, de chez Spizzy: “Juste sur le package, nous ne faisons presque pas de marge. La seule marge – limitée – à réaliser, c’est par la mise à jour du package ou via des ventes connexes de produits ou de services.” Souvent, une imprimante, un sac ou une souris sont proposés aux personnes intéressées. “Le package comprend déjà un routeur sans fil, et un antivirus”, explique Sven Maes. “Et c’est justement sur ces produits que nous aurions pu faire du bénéfice.”
 
D’après Mario De Witte de SHS, le reseller doit voir plus loin que juste la vente unique du package. “Cela peut signifier le début d’un lien avec le client. C’est ce but là qui doit être poursuivi.” C’est également ce qu’affirme Danny Wullaert d’Alfa Solutions. “Pour moi, la marge n’est pas directement le plus important, c’est le nouveau client satisfait qui rapportera à l’avenir.”
 

 

Mais d’autres sont plus sceptiques. “Un PC bon marché apporte toujours des problèmes”, explique Raphael Neijens de PC-Call. Il estime que de nombreux exemplaires vendus montreront rapidement des défectuosités, et que nombre de ces PC seront infectés par des virus au bout de quelques mois. “Si une ,personne demande un package Start2surf, nous lui vendrons presque au même prix qu’un PC que nous assemblons nous-mêmes et qui est de meilleure qualité.” Commentaire de la même veine chez Julie Adriaens de Brainwaves: “Beaucoup d’appareils que nous avons vendu lors de la campagne précédente sont déjà oubliés dans un coin parce qu’ils n’étaient pas assez puissants. J’aimerais que les gens soient satisfaits quelques années de leur achat. Il n’est pas amusant de devoir dire au bout de quelques mois que l’appareil, qu’ils ont acheté est trop lent pour leurs besoins.” Benny Huysmans de Bennitek Computers prévoit également des clients mécontents après quelques temps. “Quand il y aura des problèmes avec ce genre de machine, c’est le vendeur qui devra aider un public qui ne connaît pas grand chose à l’informatique.”

Tous les resellers se plaignent également du manque d’informations. “Nous savons à peine quoi et comment”, affirme Sven Maes. “On nous pose des questions auxquelles nous savons à peine répondre. Cela ne met pas en confiance.” D’autres tombent des nues ou on eu pour toute information le mailing envoyé à la population. De nombreux resellers ont encore des questions de base: est-ce que les packages peuvent également être vendus sans Internet? Qu’est-ce qui peut être vendu sous le logo Start2surf?

 

Est-ce que l’action aura le succès attendu? “Cette action sera certainement un succès, parce que le ministre concerné n’osera jamais montrer des chiffres négatifs. Pour son orgueil personnel, elle doit être un succès. Lors de la précédente action, il n’y a pas eu non plus de chiffres concerts”, estime cyniquement Danny Wullaert. Michel Berhin d’ISI Informatique est également certain que cette action ne risque pas de combler le fossé numérique: “ce n’est pas une question de coût mais de mentalité.”

Danny Wullaert pense à d’autres éléments qui pourraient véritablement attirer les gens sur le Net: des tarifs internet meilleurs marché sans abonnement mensuel, plus de formation (“quatre heures de formation, c’est risible pour un instrument de haute technologie comme un ordinateur”), et un invertissement dans des chèques services pour l’entretien des PC vendus aujourd’hui. “Il y a suffisamment de PC abordables sur le marché, on ne devrait pas dépenser un sou à ce niveau. Il y a des grandes surfaces avec des offres intéressantes, un marché de l’occasion étendu, et pour ceux qui n’ont vraiment pas les moyens, le secteur public pourrait distribuer ses machines déclassées via les CPAS… Avec cette action, les acheteurs paieront le prix plein dès la seconde année, et cela ne fera les affaires que de Telenet et Belgacom.”
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