Kaspersky Benelux gagne un ballon d'oxygène
L’entreprise de sécurité Kaspersky Lab Benelux a attrait le siège central russe devant le tribunal. Les Russes auraient violé l’exclusivité du franchisé belge en vendant directement leurs produits à l’utilisateur final. Le juge a donné raison au bureau Benelux.
Dès aujourd’hui et jusqu’au 1er août, le franchisé, installé au Pays-Bas, peut à nouveau vendre des licences dans le Benelux. Une astreinte de 50.000 euros a été décidée par jour durant lequel le quartier général russe refuserait ces ventes.
Conflit
Depuis le 1er janvier, l’entreprise franchisée ne pouvait plus vendre de licences. Le Benelux et la Russie étaient en conflit depuis 2004 au niveau des accords de distribution et de royalties. Quand le franchisé s’est opposé fin de l’an dernier à un accord de royalties de 40 à 60% en faveur de Kaspersky Russie, cette dernière avait décidé de cesser brusquement toute collaboration.
Comme le contrat de collaboration avait été rompu sans préavis raisonnable et sans cas de force majeure, Kaspersky Lab Benelux a été suivi par le tribunal. L’entreprise franchisée doit cependant avant ce jeudi placer une somme de 2,9 millions d’euros sur un compte bloqué pour pouvoir couvrir la demande de la Russie des royalties que le Benelux n’a pas payé suite à la procédure.
La fin du jugement indiquera si le franchisé néerlandais a droit à une compensation financière russe pour sa perte de revenus.