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Les entreprises européennes paient cher les logiciels pirates

La Business Software Alliance a entrepris l’an dernier plus de 2.200 actions en justice contre des entreprises qui utilisaient des logiciels illégaux. En Belgique, la BSA a obtenu 33 millions d’euros via es accords à l’amiable. Les coupables belges ont payé ensemble plus d’un million et demi d’euros. Pour l’Europe, la facture atteint plus de 11 millions d’euros.

L’installation de logiciels sans licence a coûté en 2009 plus de 16 millions de dollars aux entreprises européennes à la suite des actions en justice entreprises par la Business Software Alliance (BSA). L’an dernier, la BSA a reçu presque 4.000 dénonciations d’entreprises qui utilisaient des logiciels piratés et a entrepris 2.256 actions en justice en Europe. En Belgique, les entreprises contre qui une action en justice pour installation illégale de logiciel avait été entreprise ont payé 1.509.170 euros en 2009, soit une hausse de 61% par rapport aux 936.142 euros de 2008. Cette somme comprend les dommages et intérêts obtenus, qui atteignent un total de 1.254.290 euros. Comme dans toute la région EMOA, la BSA a en 2009 durci son action en Belgique et a obtenu 33 millions d’euros via des accords à l’amiable (contre 22 en 2008).
 
La BSA a augmenté ses efforts juridiques dans le courant de l’année et a obtenu un nombre d’accord à l’amiable plus important qu’en 2008,” explique Sarah Coombes, Senior Director, Legal Affairs EMEA chez BSA. “Ces résultats sont un signal fort. Dans le climat économique actuel difficile, les entreprises doivent s’assurer qu’elles disposent bien des licences nécessaires pour leurs logiciels. Elles courent sinon le risque de devoir non seulement payer ces licences à l’avenir, mais également les frais d’une action en justice.”
 
Les  11.3 millions d’euros payés par les entreprises sont uniquement la conséquence des actions en justice de la BSA. Les frais réels sont bien plus élevés car ils regroupent frais de justice et frais indirects, comme la perturbation des activités de l’entreprise, l’impact d’achats de logiciels non planifiés et les dégâts occasionnés à la réputation de l’entreprise. L’utilisation de logiciels sans licence est à tort considéré comme une manière de réaliser des économies, mais en fait cela fait courir de gros risques à l’entreprise.”

 

 

La BSA ne s’en tient pas seulement aux actons en justice, nous voulons également informer les entreprises sur l’importance d’utiliser des logiciels légaux et nous les aidons à rester en règle”, précise Jacco Brand, président du BSA Benelux Committee. “Notre récente campagne en collaboration avec l’Unizo est un bon exemple de la manière dont la BSA propose de l’information, des outils gratuits et des conseils. BSA a donné à tous les membres de l’Unizo l’occasion de se mettre en ordre entre le 1/12 et le 31/3, avec la garantie qu’il n’y aurait pas de poursuites juridiques contre eux durant cette période. Des ateliers, des sites Web et des newsletter ont permis aux entreprises de mieux prendre conscience des exigences de licence et les ont aider dans leur gestion, pour qu’elles puissent satisfaire aux obligations légales à l’avenir. De nombreuses entreprises ont bougé et légalisé leurs logiciels. Une gestion de logiciels efficace peut d’ailleurs épargner de l’argent, car elle permet également d’identifier les logiciels peu utilisés.”
 
L’utilisation de logiciels sans licence ne coûte pas seulement de l’argent aux entreprises, mais frappe également l’économie. D’après une étude d’IDC, ‘2008 Piracy Reduction Impact Study’, une diminution des logiciels pirates de 10% pourrait augmenter le PIB belge de 697 millions d’euros, générer 237 millions d’euros de recettes fiscales et créer 1.500 emplois.

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